21 feb 2011

Inde 2011, Les iles Andaman

Ca y est, nous y voilà ! Destination rêvée (par moi) depuis l’an dernier déjà, quand je découvre l’existence de ces iles Indiennes perdues dans la mer des Andaman grâce à un personnage de roman policier, nous voilà partis pour 3 semaines de « vacances » dans le voyage.

Les iles Andaman sont un secret relativement bien conservé par les Indiens. Plus proche de la Thaïlande géographiquement que de l’Inde, on ne peut y accéder que par l’Inde, uniquement depuis Kolkata ou Chennai. Il y a un bateau qui fait la liaison « régulièrement », 2 fois par mois, mais on a finalement renoncé à l’idée de la « croisière » vue les descriptions lues sur le net et on prend l’avion à Chennai.

Le tourisme est en pleine expansion- tant étranger que local- et les iles accessibles aux touristes ont énormément changées dans les 10 dernières années. Une grande partie de l’archipel n’est cependant pas accessible, et même interdit d’accès sous forme de réserves maritimes ou tribal. Et oui, car même si les parties développés de l’ile sont 100% indiennes, avec des habitants venants de tout le pays, il reste une très petite minorité tribal qui survie dans les quelques réserves qui leur ont été cédées sur leurs propres terres. C’est un sujet sensible, les Indiens aillant décidés d’opter pour l’isolement pour la protection de ces populations, mais ayant tout de même autorisé la construction d’une route en pleine réserve Jarawa. On peut donc la traverser en bus, ou voiture privée (ce que font les touristes Indiens) et voir ces membres de tribus au mode de vie très primitif. C’est impressionnant, effectivement, mais on se demande combien de temps un tel système peut survivre et surtout quelle est l’étique humaine de cet isolement… quand on voit entre autre des panneaux sur la route du style « don’t feed the Jarawa » !

Bref, à part ces quelques zones de réserves dans la jungle, tout l’intérêt des Andaman réside dans ces iles paradisiaques. De tout l’archipel, 3 d’entre elles sont accessibles par ferry régulier. Elles se distinguent essentiellement par leur « degrés d’intégration touristique ».

Havelock est la plus célèbre des trois, surtout pour sa fameuse « plage no7 », élue plus belle plage d’Asie (?!). Elle répond effectivement à tout une panoplie de critères très attractifs : sable blanc et fin, eau cristalline, jungle dense en toile de fond et surtout, ce qui est le plus rare, un site vierge de constructions ! Pas d’hôtel de luxe, ni de restaurants ou autres bungalows. Pour le reste, l’ile s’est révélée un peu décevante pour nous. Beaucoup de monde, logement minable, cher et très difficile à trouver bref, pas vraiment le rêve de calme et de repos recherché!

On a trouvé le calme et le repos dans les 2 autres iles : Neil d’abord, et surtout Long Island. Neil est ce qu’on pourrait qualifier de « confortablement développée ». On y trouve de tout, bon poisson à la demande, bungalows avec terrasse vue sur mer, on circule à vélos autour des 2 plages de choix pour le snorkling. On y passe une agréable semaine de vacanciers, malgré le temps un peu moyen.

Enfin, Long Island est entre toutes notre grande favorite. Là on est vraiment dans le rêve de Robinson ! Un unique petit hôtel avec quelques chambres, une dizaine de touristes max sur l’ile à la fois, des plages de rêve, une jungle magnifique, un petit village avec 2 restaurants pour le fish-thali du soir et les parotas du petit déjeuner et surtout, surtout !! Pas de voitures. Ni vélos, d’ailleurs. Un calme absolue, un arbre sur la plage pour le hamac à l’ombre… une semaine au paradis !

Seule grande déception du séjour, mais qui n’a cependant rien gâché : l’état des coraux sur les iles pour la plongée en masque-tubas. Apparemment en un an (confirmé par des touristes qui étaient déjà là l’an dernier à la même époque) depuis mars 2010 le corail à complètement blanchi et est maintenant entièrement mort. La rumeur circule que le problème s’étendrait à toute la mer des Andaman, incluant les cotes Thaïlandaises et Birmanes, et serait dût à un courant d’eau chaude qui descend d’ailleurs vers l’Australie ! C’est catastrophique, et beaucoup de plongeurs sont au bord des larmes en découvrant la dégénérescence aussi rapide de tous les coraux des iles. Le snorkling reste jolie, avec surtout beaucoup de poissons, mais rien de fantastique par rapport a ce qu’on a pu voir l’an dernier en Thaïlande et Malaisie…

Et voilà ! On repart quand même ravis de notre séjour de « vacances » dans les iles. On a trouvé ce que je cherchais en venant : une magnifique ile avec un beau snorkling et un mode de vie pas encore contaminé par l’influence touristique avec des gens adorables et accueillants. On se rend compte en revenant vers le monde « moderne » de la rareté de ce genre d’endroit aujourd’hui, sans voiture, sans internet ni téléphone et la chance de pouvoir y vivre, ne serait-ce que quelques temps, en tant que touristes.

1 comentario:

  1. ¡¡Que os vengáis ya pa'ca, hostias!! ¿Vacaciones dentro de unas vacaciones?! Lo vuestro no tiene nombre...

    ;P

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